Conseils techniques

Les bonnes pratiques pour isoler avec de la ouate de cellulose

L’objectif de cette page est de rappeler les bonnes pratiques de pose de la ouate de cellulose. Cette page est le fruit de nombreuses années d’expérience des fabricants membres de notre syndicat et permettra d’éviter divers pièges courants, cause éventuelle de désordres malheureusement trop souvent constatés sur les chantiers. Cependant cette page, non exhaustive, ne saurait remplacer les divers textes réglementaires, DTU, cahiers du CSTB ou carnets de prescription de mise en œuvre des fabricants, tous documents précisant ou rappelant les règles de l’art. Seul le respect de ces différentes règles permettra d’obtenir les meilleures performances de nos isolants.

Bien se protéger

Ceci est un point très important, souvent négligé par bon nombre de poseurs. Le travail de tout matériau émettant de la poussière, y compris un isolant en vrac, impose une protection des voies respiratoires avec un masque au minimum de type FFP2, une protection des yeux avec un masque (qui peut être intégré dans le masque respiratoire), une protection des mains par des gants. Il est aussi souhaitable, mais non obligatoire, de porter une combinaison papier à usage unique. Les dispositions de protection individuelles sont consultables sur le site de l’INERIS :

http://www.inrs.fr/accueil/produits/bdd/doc/fichetox.html?refINRS=FT%20282

Protection au feu : respecter les distances de sécurité

Conduits de cheminée :
Il est indispensable (car obligatoire !) d’éviter tout contact direct entre le conduit et la ouate de cellulose. La distance de sécurité minimale à respecter dépend des caractéristiques du conduit (résistance thermique et classe de température) mais pour répondre à tous les cas de figures, nous préconisons de respecter une distance minimale de 16 cm entre l’intérieur du conduit et l’isolant. Pour plus d’informations, se reporter à la norme NF DTU 24.1.
Installations électriques :
Pour les travaux de rénovation, les boites de dérivation installées dans l’isolant doivent être repérées au moyen d’étiquettes disponibles chez votre fournisseur. En travaux neufs, elles seront fixées hors de l’isolant, au même titre que les gaines d’alimentation. Pour le cas particulier des spots et transformateurs installés dans l’épaisseur de l’isolant, des capots de protection sont absolument indispensables. Ils sont eux aussi à votre disposition chez votre fournisseur. Dans tous les cas, nous conseillons de faire contrôler les installations électriques par un professionnel pour vérifier leur conformité. Certaines de ces installations sont anciennes et peuvent être défectueuses.

Traitement des points singuliers

La trappe de visite :
il est impératif de traiter ce point avec précision, et de réaliser un encadrement de la trappe jusqu’à la hauteur finale de l’isolant +20%. Isolez cette même trappe afin d’assurer la continuité de l’isolation sur toute la surface.
Le chemin de passage :
Dans les combles perdus, la constitution d’un véritable chemin de passage est un plus. Il est le signe d’un grand professionnalisme et facilitera les opérations de pose de l’isolant. De même les éventuelles opérations ultérieures de maintenance seront ainsi facilitées (électricité, éradication d’éventuels nids de guêpes, …).
Le contact avec les couvertures, quel qu’elles soient :
Nous rappelons que lors du soufflage en comble de ouate de cellulose, l’isolant ne doit en aucun cas être en contact avec les tuiles, les ardoises ou autre matériaux constituant la couverture. Ceci altèrerait de manière durable la performance et la durée de vie de l’isolant, sans parler des atteintes éventuelles à la couverture elle-même.
Piges de hauteur et repérage des boitiers électriques :
Il est indispensable, avant de mettre en œuvre l’isolant en vrac, de positionner les piges de hauteur permettant la bonne mesure de la hauteur finale. Les boitiers électriques, tel que déjà décrit ci-dessus, doivent eux aussi être signalisés par des étiquettes s’ils sont noyés dans la masse. Ces deux produits sont disponibles chez votre distributeur. N’hésitez pas à les demander.

Étanchéité à l’air (membranes)

Notre isolant, de par sa nature de vrac et ses qualités intrinsèques de résistance au flux d’air, améliore considérablement les performances de la partie isolée aux fuites d’air. Cependant il ne saurait, à lui seul, assurer l’étanchéité du bâti. La présence d’une membrane est fortement conseillée. Celle-ci devra être mise en œuvre en respect des règlements propres aux frein-vapeurs.

De même, seul un isolant sec est en capacité d ‘assurer de façon efficace sa fonction de confinement des calories. Pour éviter la matérialisation d’un point de rosée, phénomène de nature à gêner la fonction isolante du produit, voir pouvant provoquer sa dégradation sous l’effet du gel, il peut s’avérer nécessaire de prévoir un frein-vapeur côté chaud. Le type et la pose de ce pare-vapeur devront répondre aux obligations découlant du DTU qui leur est propre. Il nous semble également important de rappeler que ce frein-vapeur, s’il s’avère nécessaire, doit être jointoyé, raccordé à la structure générale de l’immeuble, non percé, non déchiré.

Formation

Enfin, même si généralement les points évoqués ci-dessus ainsi que toutes les autres règles qui n’auraient pas été abordées, il nous semble important de rappeler qu’il est fait obligation, pour tout produit couvert par un agrément CSTB, de suivre une formation assurée par le fabricant ou par un organisme à qui il aura délégué ce rôle de formation. Une liste de ces formations est disponible sur demande.
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